De la « Lyre Bédaricienne » au « Ravel Combo Jazz »

Il semblerait que quelques compte-rendus parurent en 1866, mais officiellement la première harmonie nommée « Lyre Bédaricienne » fut déclarée le 31 octobre 1888. Il existait également une « Fanfare » qui animait joyeusement les fêtes de la ville.   

Au milieu du 19e siècle, à l’occasion du passage de la Princesse Eugénie une magnifique bannière fut offerte. Début du 20e la « Lyre Bédaricienne » fut rebaptisé « Lyre Républicaine », deux Harmonies cohabitaient, l’une dite « Rouge » et l’autre « Blanche ».

Malgré tout, un groupe de sages appelé « Musique des Vétérans » réussit une réconciliation transitoire pour inaugurer le monument du très célèbre écrivain du 19e siècle, Ferdinand Fabre.

Jules Maraval, Georges Vernazobres, Joseph Guiraudou, Emile Thomas, Emile Astruc dirigent jusqu’à la deuxième guerre mondiale.

Une photo de 1936 atteste de l’existence de deux ensembles musicaux, « l’Orphéon » et « la Clique ». L’après guerre ne semble pas très propice au développement de la musique. Ce n’est qu’en 1966 avec l’arrivée de Albert Galtier que l’Harmonie renaît petit à petit en fédrant toutes les bonnes volontés.


1982, l’Harmonie devient « Harmonie Bédaricienne et des Hauts Cantons » et l’année suivante se jumelle avec celle de Engerazhofen en Allemagne.               

En 1991 André Claveria, Serge Romia et Philippe Raynal, jeunes musiciens prennent la suite de M. Galtier. Plusieurs chefs d’orchestre se succèdent et participent aux progrès de l’ensemble au travers de nombreux concerts et concours.

Les années 2000 permettent à l’Harmonie de briller aux arènes de Béziers et au Stade de Rugby de Montpellier, à partir de 2015 un nouveau chef d’orchestre et une nouvelle équipe dynamique voient la création d’une Ecole de Musique d’Harmonie et d’un Combo de Jazz, le « Ravel Combo Jazz ».